Conseil municipal : des changements de tarifs au restaurant scolaire.

Le premier sujet abordé à la réunion du conseil municipal de mardi soir portait sur les tarifs du restaurant scolaire. A la demande de l'association 1, 2, 3 Soleil, qui gère la garderie périscolaire était demandée pour les enfants de l'école maternelle une baisse du prix des repas de 0,10 à 0,20 euro. Cette question ayant été préalablement étudiée en commission des finances, le coût pour la commune était chiffré à 300 euros par an pour une diminution de 0,10 euro comme l'a expliqué Laurent Guillermin qui complétait son intervention en ajoutant que le prix facturé par le fournisseur (RPC de Manziat) était de 2,58 euros par repas, mais qu'en fait le prix de revient (salaires, charges du personnel et amortissements compris) était de 9,07 euros dans les comptes de la commune. Le conseil a unanimement accepté une baisse de 0,10 d'euros, en décidant que le prix du repas passerait de 3,30 euros à 3,20 euros pour les enfants de l'école maternelle. En revanche il s'est unanimement montré favorable à une augmentation de 0,10 euros pour les autres enfants dont le repas passera de 3,30 euros et 3,40 euros. Le restaurant scolaire sert 14 400 repas par an et ce tarif n'avait pas été augmenté depuis deux ans. Malgré cette augmentation le prix du repas pour les familles reste largement en deçà d'autres cantines de la région, notamment en Saône-et-Loire, comme l'a souligné Cécile Patriarca qui a vécu avec sa famille dans plusieurs communes d'outre Saône.

Le deuxième sujet présenté par le maire était l'équipement de la ville en défibrillateurs. Sachant que plusieurs existent en différents points de la cité, le réseau sera complété par l'installation de six nouveaux appareils qui seront installés en extérieur à la salle des fêtes, à la salle omnisports, à proximité de la mairie, au port, à la Promenade et au stade municipal. Le coût total de ces six défibrillateurs était de 6 617 euros financés pour moitié par la commune et la réserve parlementaire de la sénatrice Sylvie Goy-Chavent.

En fin de réunion, au chapitre des questions diverses a été évoqué le passage du Tour de l'Ain cycliste dont l'arrivée de la deuxième étape est prévue à Pont-de-Vaux le jeudi 13 août vers 17 heures. Les problèmes d'accueil posés par le stationnement de la caravane (plusieurs centaines de personnes et de véhicules) qui investira la ville ce jour là ont été abordés par les conseillers municipaux qui traitent ce dossier avec l'organisation.

Au fil du rôle :

City stade :

La commission des appels d'offre avait choisi en amont parmi trois fournisseurs le devis présenté par la société Casal pour le city stade qui sera installé sur le square du 19 mars 1962, entre le restaurant scolaire et la gendarmerie, avenue de la Verchère. Le coût de cet équipement est de 4 221 euros hors taxe.

Assainissement :

La commission d'appel d'offre a retenu l'entreprise Piquant de Saint-Amour pour assurer le chantier d'assainissement de la rue de l'Eperon. Cette entreprise a été retenue pour être la mieux disante parmi cinq plis parvenus en mairie pour avoir présenté un devis de 131 054 euros. Le coût d'objectif était de 163 400 euros. Ce chantier devrait débuter en saison sèche à une époque où la nappe phréatique est basse car il sera nécessaire de creuser à 3 mètres de profondeur. Compte tenu de cela les travaux devraient commencer en septembre pour un mois et demi.

Dépôts sauvages de déchets :

Le conseil a décidé de facturer 75 euros de frais de personnel pour l'enlèvement de déchets ménagers sur la commune, notamment aux points d'apports volontaire des déchets recyclables. La difficulté sera sans doute d'identifier les auteurs de ces dépôts qui risquent par ailleurs une amende pénale de 68 euros : « pas assez cher » a lancé l'un des conseillers. Amende qui peut être portée à 450 euros en cas de défaut de paiement, et à 1 500 euros si les déchets ont été transportés par un véhicule avec possibilité de confiscation de ce dernier.