Une vingtaine de personnes étaient présentes lundi soir au pied de la stèle du pont des Cordeliers où s'est déroulée la cérémonie annuelle à la mémoire des victimes du 8 juin 1944, journée funeste pour la ville où trois pontévallois sont tombés sous les balles de l'occupant nazi. Rappelons qu'ils s'agissait d'Auguste Rigauld, tué à son poste de combat sur la barricade dressée par les résistants locaux au pont des Cordeliers, de Gilbert Voldoire, médecin, et Adrien Thierry, vétérinaire, fusillés à titre de représailles.
Dans l'assistance composée d'élus locaux et d'anciens combattants d'Algérie, du Maroc et de Tunisie, on notait Jean-Claude Thierry, ancien maire de la ville, et Jean Rivon, président de l'association nationale à la mémoire des maquis de l'Ain et du Haut-Jura, entourés de dix porte-drapeaux. Cette cérémonie étai ordonnancée par Gaston Pin, président de l'Union locale des anciens combattants (ULAC). Passé les sonneries d'usage exécutées par la clique cantonale, le dépôt des gerbes sur la pierre de la stèle et la minute de silence, le cortège s'est reformé pour rejoindre son point de départ à l'Hôtel de ville où le vin d'honneur était offert dans le bar du même nom.