La structure socioculturelle Adara embauche un directeur.
L'assemblée générale de l'association Adara a réuni une trentaine de personnes parmi lesquelles on notait le groupe d'adolescents de théâtre improvisé les « Armoires bressanes ». En ouverture Philippe Nauze, animateur de cette association, a proposé un jeu participatif autour d'une question : « un territoire a-t-il besoin des associations pour se développer ? ». Chaque participant devait se placer en fonction de son opinion dans trois groupes : « non » , « oui » et « ne se prononce pas ». Le débat et les échanges d'idées sur ce thème ont été intéressants grâce à la participation active du public. Complétait ces échanges un match d'improvisation du groupe de jeune comédiens précité.
Cette assemblée générale a été animée par Catherine Nauze, présidente d'Adara, entourée des membre de son bureau. Cette association est née en 2014. Elle compte à ce jour une soixantaine de bénévoles qui s'impliquent tout au long de l'année. C'est pourquoi, Adara a voulu valoriser le travail de ses bénévoles. Ce travail représente un total de 7 000 heures pour les activités de l'association, 5 000 heures étant occupées par le festival Ain'Pro Visa. Ce qui représentait en équivalent temps plein sept emplois permanents estimés à 70 000€, dont 53 000€ pour Ain'Pro Visa, en évaluant leur rétribution au taux horaire du SMIC.
La présidente d'Adara a annoncé la création d'un poste de directeur à temps complet qui revient à Philippe Nauze, le fondateur de l'association, et l'embauche en contrat CAE (contrat d'accompagnement dans l'emploi) de 22 heures pour Joëlle Brosselin. En 2017, les projets sont nombreux. Les actions sont réparties en trois axes : en matière éducative et de loisirs pour la jeunesse, pour le développement de l'improvisation théâtrale et du festival AinProVisa et de son club entreprises « les 20'Pro ». Celui-ci intervient financièrement dans l'organisation du festival, mais au-delà, l'objectif est de créer des liens entre les entreprises locales et les jeunes du territoire sous forme de rencontres : visites d'entreprises, « p'tits déj' de l'emploi », connaissances des codes de l'entreprise etc... Au cours de cette assemblée générale, l'association a renouvelé auprès des élus présents sa demande d'aide pour trouver un lieu plus que jamais nécessaire.