Ludovic Cordier raconte 25 ans de calvaire à la suite d'un grave accident routier.
La vie de Ludovic Cordier a basculé à l'âge de 15 ans, le 27 septembre 1989 vers 18 h 15 à Attignat, où circulant à vélo il a été fauché par une voiture. Ont suivi une série de difficultés qui ont commencé ce jour là à l'hôpital de Fleyriat à Bourg-en-Bresse où il était transporté en urgence. Autre coup du sort, une panne d'électricité doublée d'une panne du groupe électrogène de secours, nécessitaient son transfert à l'hôpital des Channaux à Mâcon où après examen les médecins décidaient de le transférer au centre neurologique de Bron. Pas question de le transporter en hélicoptère car les secousses aériennes lui aurait été fatales. C'est donc par la route et en ambulance pendant un long trajet durant lequel il a fait deux arrêts cardiaques, le second le mettant dans un coma profond de plusieurs jours, qu'il a été acheminé vers le centre neurologique de Bron où il est arrivé ce jour là vers minuit. Les jours, les mois et les années suivantes, c'étaient une vingtaine d'opérations, dont cinq trépanations, l'une d'elles le rendant hémiplégique. Mais encore cinq greffes qui ont plus ou moins bien réussies. Et de longues périodes de rééducation, sans parler des procédures judiciaires qui ne lui auront permis pas à ce jour d'être indemnisé intégralement.
Ludovic Cordier raconte le calvaire qu'il a vécu pendant 25 ans dans un livre dont il vient d'écrire les cinquante premiers feuillets. Dans cet ouvrage il compte retracer en détail ses souffrances, ses espoirs, désillusions, ses tentatives déçues pour retravailler. Âgé aujourd'hui de 43 ans, il vit un mobile home à Vernay, hameau de Reyssouze. « A ma sortie de l'hôpital à l'issue de mes premières opérations, j'en voulais à la terre entière, j'engueulais tout le monde, mes parents, les médecins et les infirmières, mais une discussion avec mon chirurgien m'a permis de temporiser. J'ai réalisé que j'ai survécu grâce à eux et maintenant après tout ce qui m'est arrivé, je dis que c'est un vrai bonheur. Je vis le moment présent en pensant que demain est un autre jour. J'ai envie d'être, d'être persévérant, autonome, indépendant et créatif. En écrivant mon livre, je veux montrer aux autres qu'il ne faut jamais renoncer » dit-il.
Ludovic Cordier cherche un éditeur. Si vous avez des conseils à lui donner, vous pouvez le joindre au 06.25.52.72.23.