Début du chantier de restauration du canal et du port de plaisance.
Les travaux de reprofilage du canal et du port de plaisance de Pont-de-Vaux ont commencé cette semaine avec l'aménagement de deux plateformes de quatre cents mètres carrés à quelques dizaines de mètres en amont du pont de Fleurville, le long de la digue en rive gauche de la Saône. Ce chantier marque l'issue d'une période de huit ans à partir d'une première étude lancée en 2009 par l'ex communauté de communes de Pont-de-Vaux. Pendant ces huit ans, le dossier a longuement cheminé dans les arcanes des services de l'Etat pour obtenir toutes les autorisations nécessaires pour la mise en oeuvre de ce chantier.
Ces deux plateformes serviront en début de semaine de camp de base où seront montés deux pontons équipés d'engins de dragage. L'un de ces pontons équipé d'une pelleteuse partira de l'écluse pour remonter les 3,5 km du canal jusqu'au port de plaisance pour curer celui-ci, tandis qu'un autre ponton équipé d'une seconde pelleteuse sera installé à 2 km en amont du pont de Fleurville pour décharger les matériaux (sable et vase) évacués du canal par trois péniches de type Freyssinet (38 mètres de longueur) qui assureront les rotations entre les deux pontons. Sur le ponton installé sur la Saône, les matériaux seront déversés dans des bas-fonds de la rivière.
L'entreprise qui assure ce chantier est la société CDES (curage dragages et systèmes) de Luzancy (Seine-et-Marne) qui a été choisie à la suite de l'appel d'offre lancé le 5 septembre par la nouvelle communauté de communes Bresse et Saône à qui incombe maintenant la maîtrise d'ouvrage Cette société était déjà intervenue au port de plaisance en juin dernier sur un premier petit chantier de dragage. La seconde entreprise qui avait répondu à l'appel d'offre était Vinci construction maritime et fluviale de Rungis (Val de Marne). Le marché passé avec l'entreprise adjudicataire s'élève à 1 023 M€ (coût d'objectif de 1,2 M€) pour un volume de matériaux évacué estimé à 60 000 mètres cubes.
Le montant de subventions alloués à ce dossier avoisine 50 %, entre l'Etat (DETR : dotation d'équipement des territoires ruraux), la région et le département. Sauf problème de crue, ces travaux sont prévus pour durer quatre mois, le 31 mars étant fixé comme date butoir.