Des précisions de Jean-Louis Favier sur l'action du syndicat de la Reyssouze.

Le syndicat du bassin versant de la Reyssouze regroupe 38 communes : 30 sur le territoire de la communauté d'agglomération de Bourg en Bresse et 8 sur la communauté Bresse et Saone.

Son action s’étend sur un territoire de 50 000 ha avec un principe de solidarité entre les communes. Les travaux à conduire sont définis chaque année au moment du débat d'orientation budgétaire et du vote du budget. « Je suis vraiment attaché à ce que nous intervenions le plus largement possible, sans favoritisme d’aucune sorte » précise Jean-Louis Favier, le président.

Depuis quelques mois en effet, certains élus locaux regrettent que le secteur de la basse Reyssouze, dans le secteur de Pont-de-Vaux notamment, ait été oublié dans le contrat rivière qui est conduit par le syndicat de 2014 à 2018. « Le secteur de la basse Reyssouze n’a pas été négligé. D'ailleurs toutes les communes disposent de deux titulaires et de deux délégués suppléants au sein de l'organe de décision qu'est le conseil syndical qui se réunit au moins trois fois par an » ajoute M. Favier. Lequel explique aussi un important travail fait en direction des écoles du territoire de Pont-de-Vaux. « Les s écoles de Reyssouze, Chevroux, Boissey et Pont-de-Vaux, ont bénéficié depuis 2015 d’animations financées par le syndicat. Celles Pont-de-Vaux, Saint-Etienne-sur-Reyssouze et Chavannes-sur-Reyssouze en bénéficieront encore cette année. D’autres actions de communication ont également été menées en partenariat avec la Maison de l’Eau et de la Nature. La commune de Saint Bénigne a vu son plan de désherbage communal entièrement financé par le syndicat et celui de Boissey est en cours de réalisation dans les mêmes conditions. Des travaux sont prévus au niveau du moulin de Corcelles et nous sommes associés à l’élaboration de nombreux projets comme le curage du port ».

En 2017, la cotisation moyenne au Syndicat de la Reyssouze était de 4,44 € par habitant, nettement en dessous de ce qui est pratiqué dans des syndicats similaires et du plafond de 40 €  par habitant annoncés par le législateur  dans le cadre de la GEMAPI (gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations). Le financement du syndicat est assuré par des cotisations communales calculées en fonction de la superficie située dans le bassin versant, du nombre d’habitants et du potentiel fiscal » conclut Jean-Louis Favier.

Le barrage des «  aiguilles » n'est pas oublié.

Depuis quelques années, l'une les vannes installées au barrage des aiguilles souffrent de dysfonctionnements, au point qu'il y a quelques mois les bateaux du port ont bien failli se retrouver à sec. M. Favier indique que cet ouvrage « appartient à la commune de Pont de Vaux. Il est effectivement vétuste, mais le syndicat maintient l’ouvrage sous surveillance 24 heures sur 24 avec une garantie d'intervention sous deux heures en cas d'urgence. Les vannes sont régulièrement entretenues et un vérin a été remplacé par sécurité en 2016. Une inspection subaquatique va prochainement être réalisée en marge d’une étude plus complète visant à moderniser l’ouvrage. L’ouvrage doit en effet être repensé pour garantir à la fois le bon fonctionnement du port, mais également la libre circulation des poissons et des sédiments vers l’aval. L’équation est difficile à résoudre, mais nous y travaillons ».

Le barrage des aiguilles.