Chavannes-sur-Reyssouze : Mireille, Jean-François et Mickael Claire sont agriculteurs-éleveurs.
Leur exploitation de quatre-vingts hectares leur permet la culture de céréales ainsi que l'élevage de génisses laitières destinées au renouvellement du cheptel et de taurillons pour la filière bouchère. Le troupeau laitier est entièrement composé de vaches de race montbéliarde, un choix historique déjà défini par Henri Claire, leur prédécesseur.
Depuis 2016, avec leur adhésion à la coopérative Bresse-Val de Saône, le trio produit désormais la totalité du lait de la ferme pour la nouvelle enseigne « C'est qui le patron », la marque des consommateurs. Cette méthode permet une meilleure rémunération des producteurs, définie directement par les consommateurs, moyennant une charte qui met en avant la qualité du produit par une obligation de laisser paître les animaux au minimum trois mois dans l'année.Le fourrage d'alimentation des vaches doit être produit localement. Le lait doit être garanti sans organismes génétiquement modifiés (OGM) et sa traçabilité de la plus grande clarté. Le bien-être des animaux est également pris en compte.
La recette est efficace puisque la quantité de lait produit ainsi est passé de vingt-deux millions de litres au niveau national à plus de quarante-sept millions aujourd'hui. Les grandes enseignes de distribution sont de plus en plus nombreuses à s'intéresser au phénomène, pour le lait, mais aussi pour toute une gamme de produits dérivés.
« Auparavant, avec une rémunération de l'ordre de 220 la tonne, soit 22 centimes le litre, nous nous retrouvions dans une situation intolérable. Nous travaillions tout simplement pour rien. Aujourd'hui, les choses ont changé pour nous et nous pouvons envisager l'avenir différemment » explique Jean-François Claire.
Depuis 2016, avec leur adhésion à la coopérative Bresse-Val de Saône, le trio produit désormais la totalité du lait de la ferme pour la nouvelle enseigne « C'est qui le patron », la marque des consommateurs. Cette méthode permet une meilleure rémunération des producteurs, définie directement par les consommateurs, moyennant une charte qui met en avant la qualité du produit par une obligation de laisser paître les animaux au minimum trois mois dans l'année.Le fourrage d'alimentation des vaches doit être produit localement. Le lait doit être garanti sans organismes génétiquement modifiés (OGM) et sa traçabilité de la plus grande clarté. Le bien-être des animaux est également pris en compte.
La recette est efficace puisque la quantité de lait produit ainsi est passé de vingt-deux millions de litres au niveau national à plus de quarante-sept millions aujourd'hui. Les grandes enseignes de distribution sont de plus en plus nombreuses à s'intéresser au phénomène, pour le lait, mais aussi pour toute une gamme de produits dérivés.
« Auparavant, avec une rémunération de l'ordre de 220 la tonne, soit 22 centimes le litre, nous nous retrouvions dans une situation intolérable. Nous travaillions tout simplement pour rien. Aujourd'hui, les choses ont changé pour nous et nous pouvons envisager l'avenir différemment » explique Jean-François Claire.
Guy Sautarel