Raphaël Berthillier remplace Patrick Guêpe à la présidence de la société de chasse.

La société de chasse de Pont-de-Vaux a changé de président. Au terme d'un bail de 24 ans à la présidence de cette association qui rassemble de nos jours seuelemtn 5 chasseurs et 3 actionnaires, après avoir compté 65 adhérents il y a une quarantaine d'années, Patrick Guêpe qui a déménagé à Chavannes-sur-Reyssouze et appartient désormais à la société de chasse de cette dernière commune, a passé la main à Raphaël Berthillier.

Raphaël Berthillier connaît très bien la société des chasseurs de Pont-de-Vaux pour avoir occupé le secrétariat pendant 21 ans où il a remplacé son père à son décès : le regretté Joanny Berthillier qui lui aussi avait effectué un long bail à ce poste.

De son passage à la présidence de la société dont le domaine de chasse s'étend sur 553 ha sur le territoire de la commune, Patrick Guêpe retient d'importants changements dans le monde de la chasse au plan national en général et local en particulier. « Ces 24 ans sont passés très vite. Je n'ai que de bons souvenirs. En particulier quand nous avons obtenu nos premières bagues pour les battues régulation du sanglier ».

Pour cette ouverture de la chasse de dimanche dernier, les chasseurs pontévallois se sont réunis aux alentours de midi dans le jardin de René Gandet vers la déchetterie intercommunale le long du chemin de Saint-Bénigne, un ancien sociétaire décédé il y a quelques mois. Depuis quelques années les décès d'adhérents ont fait des ravages dans l'effectif de la société.

Dimanche donc, à huit chasseurs le produit de la première matinée était maigre : un canard, un faisan et une perdrix. Mais il restait l'après-midi pour se refaire. « Avec les maïs qui ne sont pas encore coupés, la chasse n'est pas facile » précisait Patrick Guëpe. Pour cette ouverture la société a lâché 20 perdrix et garde 20 faisans à lâcher en deux fois dans les jours qui viennent.

Que pensent les chasseurs pontévallois du permis à 200 € pour attirer des jeunes ? « La chasse n'intéresse plus les jeunes et si de nouveaux chasseurs profitent d'un permis à moitié prix, ils ne viendront pas chasser chez nous mais iront plutôt ailleurs dans les grandes chasses » confiait Raphaël Berthillier.