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Les informations quotidiennes du Journal de Pont-de-Vaux

13 Jan

Marius Carradot honoré par la Gendarmerie nationale.

Publié par RAYMOND Michel

Marius Carradot honoré par la Gendarmerie nationale.
La Gendarmerie nationale n'oublie pas les militaires qui l'on servie pendant de longues années, a fortiori quand ces derniers ont franchi le siècle d'existence. C'est le cas de Marius Carradot qui fait partie des cinq à six centenaires pensionnaires comptés chaque année à l'EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) du Centre hospitalier Michel-Poisat de Pont-de-Vaux, où lui a été remise la médaille de l'UDPRG 01 (union départementale des personnels et retraités de la gendarmerie de l'Ain par Raymond Arcole, président, Jacques Brevet et Michel Morel, membres de cette association.
Ce dernier a retracé la carrière de cet « homme d'exception » né le 1er janvier 1919 dans la ferme familiale de Romenay, qui s'est engagé pour trois ans en 1939 au 134ème régiment d'infanterie à Chalon-sur-Saône. En septembre de la même année, Marius Carradot suit son régiment sur la ligne Maginot où il est fait prisonnier le 23 juin 1940, avant de connaître la captivité Outre Rhin. Au printemps 1942, c'est l'évasion avec l'un de ses camarades en direction de la Belgique, mais au bout de huit jours de rêve de liberté, les deux évadés sont capturés par les troupes occupantes pour être envoyés dans une prison militaire. Suivent des conditions de vie difficile et le travail forcé dans une carrière de pierre, puis la libération le 7 avril 1945 par l'armée américaine. A son retour en France, en septembre 1945, Marius Carradot s'engage dans la 1ère Légion de gendarmerie qui occupe la région de Spandau, en Allemagne, où il garde les criminels de guerre nazis dans l'attente de leur passage devant les juges du tribunal de Nuremberg. Le 3 août 1946, il épouse Geneviève Marguin, une jeune fille de Boissey, qui donne naissance à Marie-France, leur fille unique en 1948. Epouse qui est malheureusement décédée en avril 2018 « le laissant poursuivre seul son long chemin de vie ». Au retour en France, ce gendarme émérite connaitra des nominations en Algérie et Tunisie, suivies de postes en brigades territoriales à Beaune (Côte d'Or) et à Four (Nièvre). C'est dans le Nivernais que s'achèvera une carrière de 19 ans « de bons et loyaux services » au sein de la Gendarmerie nationale. Au cours de sa vie militaire, Marius Carradot s'est vu décoré de la médaille militaire, de la croix du combattant, de la médaille commémorative avec barrette « France », de la médaille commémorative des opérations de sécurité et de maintien de l'ordre en Afrique du Nord et de la médaille de la reconnaissance de la Nation.
De retour à la vie civile, Marius Carradot sera secrétaire de mairie à Arbigny et agent d'assurance avant de faire valoir ses droits à une retraite bien méritée dans sa maison de Saint-Bénigne en 1997.
Marius Carradot honoré par la Gendarmerie nationale.
Marius Carradot honoré par la Gendarmerie nationale.
Marius Carradot honoré par la Gendarmerie nationale.
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