Le circuit de quads fait débat.

La réunion-débat organisée vendredi soir à la salle des fêtes de Pont-de-Vaux par l'association citoyenne Bresse et Saône a rassemblé 140 personnes. Cette association est née de la fusion de deux collectifs, l'un à Reyssouze et l'autre à Pont-de-Vaux, s'opposant depuis quelques mois au projet d'installation d'un circuit semi-permanent de quads et d'engins motorisés en prairie de Pont-de-Vaux où se déroule chaque année le Mondial du quad. Depuis sa création, cette association a été rejointe par Bien vivre à Replonges qui se bat contre l'implantation d'une centrale d'enrobage de bitume à chaud à Feillens.

Cette soirée a été animée par Christian Broyer, président de ladite association, Alexandre Brun, maître de conférence à l'Université Montpellier 3, habilité à diriger des recherches en géographie et aménagement, directeur du master d'urbanisme, membre du CNRS, Hervé Caltran, docteur en écologie, ancien chargé de mission du SBVR (syndicat du bassin versant de la Reyssouze), Thierry Grosjean, président de la CAPEN 71 (confédération des associations de protection de l'environnement et de la nature) de Saône et Loire, qui regroupe 21 associations, Maître Edouard Raffin, avocat au barreau de Lyon, Jean-Paul Verguet, président de l'association VNEBR, (vigilance nature environnement Bresse-Revermont qui lutte contre les nuisances sonores du circuit automobile de Sagy-en-Bresse, près de Louhans, en Saône-et-Loire.

A partir de l'historique bien documenté de Chrisitan Broyer, plusieurs de ces intervenants ont expliqué la réglementation et avoir obtenu gain de cause devant les tribunaux face à des projets jugés néfastes pour l'environnement. Mais attention, les procédures sont longues : « pour le circuit de Bresse, çà dure depuis 14 ans et nous en sommes à 80 000 € de dépenses en frais de justice » prévenait M. Verguet. « Le devoir de tous les citoyens est aujourd'hui de mettre en avant le non-respect du droit et de mettre les élus et l'Etat, face à leurs responsabilités : celui de la protection de l'environnement et de la santé publique garantissant un avenir possible pour nos enfants et la planète » concluait M. Grosjean.