Les arts pontévallois tiennent salon jusqu'au 18 août.

Le 57ème salon des arts pontévallois a ouvert ses portes vendredi soir lors du vernissage habituel où était présent un nombreux public accablé par la chaleur ambiante. Ce salon réunit du 21 juillet au 18 août, 99 artistes locaux, régionaux, voire nationaux, qui présentent 264 œuvres, majoritairement des peintures (aquarelles, huiles, acryliques…) complétées par des pastels, dessins, encres, sanguines… et des sculptures. Comme d’habitude, les artistes présents habitent l’Ain et en Saône-et-Loire, pour la plupart d’entre eux. « Comme à l’accoutumée, nous accueillons des créateurs fidèles et présents chaque année et aussi de nouvelles recrues, confirmées ou pour une première fois. Nous souhaitons permettre à de nouveaux talents de montrer leur travail et d’être appréciés par leurs aînés et les visiteurs » a déclaré Gérard Svoboda en ouvrant la série des allocutions en compagnie des élus.

Parmi les exposants se trouve pour la 57ème année consécutive Polbé (Paul Bernachon) qui a appartenu en 1962, avec deux autres jeunes artistes pontévallois de l’époque : Jean-Pierre Chatelet et Jean Gaillard, au petit groupe qui a exposé au premier salon des arts pontévallois. Ce pontévallois  vit de nos jours entre Paris et le Maroc. Il présente trois œuvres inspirées d’Essaouira, ville Marocaine et du Sri Lanka où il effectue des séjours tous les ans. « Un tableau ne vit que par celui qui le regarde ». Cette citation de Pablo Picasso a été reprise par Guy Billoudet, conseiller départemental du canton de Replonges et président de la communauté de communes Bresse et Saône. Plus qu’à souhaiter que malgré la canicule, les visiteurs de ce salon soient encore cette année très nombreux à admirer les œuvres exposées.

Le 57ème salon des arts pontévallois est ouvert jusqu’au dimanche 18 août le mardi, vendredi, samedi et dimanche de 15 heures à 19 heures, mais aussi le mercredi de 10 heures à 12 heures et de 15 heures à 19 heures (jours de fermeture le lundi et le jeudi).

Photos Jean-Pierre Santiano et Michel Raymond.