Plusieurs pages historiques de la cité ont été livrées à 28 visiteurs de la ville.
Malgré le temps pluvieux, la deuxième et dernière visite de la ville organisée par l’Office de tourisme ce mardi 20 août au soir a réuni 28 personnes. Comme d’habitude guidée et commentée par Nelly Catherin, cette visite était écourtée cette année avec l’impasse sur l’un des lieux majeurs de la cité : la tour et la superbe façade de la cour de la maison de Laurent de Gorrevod, propriété de nos jours de la famille Leroy, retenue par des obligations à Lyon. Autre lieu non accessible, l’ancienne cure vendue il y a deux ans à un nouveau propriétaire, la maison du chanoine Guichelet, homme d’église du siècle des lumières et franc-maçon, avec sa charpente incombustible édifiée en brique au XVIIIème siècle par Léonard Râcle après avoir été détruite par un incendie. Léônard Râcle qui sera mis à l’honneur en 2020 grâce à d’importantes recherches réalisées sur ce génial inventeur de la trempe de Léonard de Vinci, menées par les Amis du musée Antoine-Chintreuil, lesquelles devraient déboucher sur une série d’événements au musée.
Malgré ces deux haltes qui manquaient au programme des visites, la conservatrice du musée Antoine-Chintreuil a comme toujours captivé le groupe de visiteurs en relatant des faits historiques au fil des siècles au passage de la l’ancienne halle aux grains qui abrite depuis les années 60 la petite et la grande salle des fêtes, ou encore à l’ancien couvent des Ursulines transformé pendant quatre ans en fonderie de canons dans les années post-révolutionnaires, et à la maison du bailli.
Cette visite se terminait au salon d’honneur de la mairie où le groupe était invité à déguster des tartes bressanes arrosées du traditionnel verre de Cerdon.