L'année sabbatique d'Anime Joubert appelle le comité des fêtes à se mobiliser.

Une vingtaine de personnes étaient présentes à l’annexe de la mairie où avait lieu jeudi soir la troisième assemblée générale du comité des fêtes créé par la municipalité pour reprendre les activités de l’ancien office de tourisme de Pont-de-Vaux après sa fusion avec son homologue du Pays de Bâgé, le nouvel OTSI restant dès lors uniquement axé sur le développement des activités touristiques.

Cette assemblée générale a été animée par Marie-Claire Corrand, la présidente, et Laurent Martin qui remplaçait le trésorier Emmanuel Pacoret retenu par des obligations professionnelles. Au cours de l’année écoulée, le comité aura organisé sept manifestations qui se seront majoritairement traduites par des déficits oscillant entre 243 € (randonnée pédestre) et 902 € (spectacle Trincéa). Ces déficits ont largement été compensés par l’excédent de la buvette du 13 juillet (spectacle pyrotechnique) pour un montant de 4 075 € et une subvention communale de 5 700 €. Sur un budget de 23 300 €, l’excédent de 6 231 € a rejoint les avoirs conséquents cumulés au cours des deux années précédentes. Une partie de ces avoirs devrait être affectée à l’achat d’un chapiteau qui évitera des locations opérées jusque-là pour ce genre d’équipement. Pour l’année en cours, les manifestations sont reconduites mais on observera deux modifications de taille, en premier lieu pour les courses pédestres du mois d’avril. En effet, le semi-marathon et la course de 11 km sont supprimés pour être remplacés par deux courses, l’une de 10 km et l’autre de 5 km. La date de ces courses est avancée au dimanche 22 mars. Et le comité reprend la Ville en musique du samedi 20 juin laissée cette année par l’association Anime Joubert qui prend une année sabbatique faute de bénévoles pour l’organiser. Année sabbatique qui se traduit aussi par l’annulation du marché artisanal, de deux marchés aux puces (mai et août) et du marché de Noël. La disparition vraisemblable de ces manifestations risque de laisser un vide dans les animations de la ville. De fait, elle appelle le comité des fêtes à se mobiliser.