Pont-de-Vaux : la ferme du grand faubourg espère un tourisme citoyen cet été.
Sandie et Joël Depoorter ont quitté leur nord natal pour s’installer en Bresse en 2017. Ils ont repris la ferme du grand faubourg, situé en plein cœur de Pont de vaux. L’établissement est doté de trois épis, il propose trois chambres d’hôtes, dont l’une avec une terrasse en bois. D’ordinaire, les petits-déjeuners, copieux et composés de produits locaux, sont servis dans la grande salle commune. Celle-ci est également équipée d’un coin cuisine ce qui constitue un petit plus pour les clients. La clientèle régulière est composée de personnes en déplacement professionnel. Lors de la saison estivale, le couple Depoorter accueille des touristes étrangers, de passage, notamment des Belges et des Hollandais. La ville proposant de nombreuses activités d’agrément et de loisirs, les clients pouvaient jouir d’un séjour agréable. Sandie et Joël pouvaient s’enorgueillir de bien vivre de leur métier d’hôtes.
Or, depuis le samedi 14 mars, les hôtels et restaurants ont reçu l’ordre de fermer leurs portes. Les annulations se sont enchaînées et l’agenda demeure désespérément vide. Sandie Depoorter recherche actuellement un emploi, sans succès pour le moment, afin de limiter l’impacte financier de la crise sanitaire. Elle affirme : "en attendant une reprise, que je souhaite le plus tôt possible, nous nous devons de réinventer notre métier afin de proposer un séjour respectueux des mesures barrières". Ainsi, la salle commune a d’ores et déjà été réagencée afin que la distanciation sociale soit préservée. L’établissement a été scrupuleusement désinfecté et le sera également, très régulièrement, lors de sa réouverture. Si besoin, les petits-déjeuners seront servis dans les chambres. En responsabilité et pour un délai déterminé par la législation, les coordonnés des clients seront conservés en cas de contamination pour pouvoir prévenir les autres clients présents dans l’établissement au même moment. Sandie Depoorter est aujourd’hui autorisée à recevoir des professionnels, en déplacement pour leur travail. Demain, elle espère que les Français privilégieront un tourisme local, rural et surtout citoyen : "Notre survie dépend de vos vacances".
Or, depuis le samedi 14 mars, les hôtels et restaurants ont reçu l’ordre de fermer leurs portes. Les annulations se sont enchaînées et l’agenda demeure désespérément vide. Sandie Depoorter recherche actuellement un emploi, sans succès pour le moment, afin de limiter l’impacte financier de la crise sanitaire. Elle affirme : "en attendant une reprise, que je souhaite le plus tôt possible, nous nous devons de réinventer notre métier afin de proposer un séjour respectueux des mesures barrières". Ainsi, la salle commune a d’ores et déjà été réagencée afin que la distanciation sociale soit préservée. L’établissement a été scrupuleusement désinfecté et le sera également, très régulièrement, lors de sa réouverture. Si besoin, les petits-déjeuners seront servis dans les chambres. En responsabilité et pour un délai déterminé par la législation, les coordonnés des clients seront conservés en cas de contamination pour pouvoir prévenir les autres clients présents dans l’établissement au même moment. Sandie Depoorter est aujourd’hui autorisée à recevoir des professionnels, en déplacement pour leur travail. Demain, elle espère que les Français privilégieront un tourisme local, rural et surtout citoyen : "Notre survie dépend de vos vacances".
Heïdy LACROIX