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Les informations quotidiennes du Journal de Pont-de-Vaux

04 Aug

La chaleur ambiante de la soirée a défavorisé la première visite de la ville.

Publié par RAYMOND Michel

La chaleur ambiante de la soirée a défavorisé la première visite de la ville.
La première visite de la ville organisée jeudi soir par l'Office de tourisme communautaire a réuni 14 personnes. Maigre participation. En effet, les deux visites du mois d'août réunissent habituellement de 30 à 50 personnes. Il faut dire qu'après la journée caniculaire de la journée, la température ambiante encore élevée incitait guère à marcher dans la cité avec près de 30° au soleil.
Le groupe est parti à 18 h 30 de l'accueil de l'OT avec Nelly Catherin, la directrice du musée Antoine-Chintreuil, qui guidait et commentait cette visite. Elle passait par le port de plaisance où étaient données des explications sur la culture du chanvre autrefois pour fabriquer les cordages de la marine royale, sur le creusement du canal et les gros marchés d'antan. C'était ensuite les derniers vestiges des remparts et du couvent des Ursulines, l'histoire de la fonderie de canons des frères Frèrejean pendant quatre ans au temps de la révolution, puis la maison du bailli et ses curiosités architecturales, et la demeure de la famille Leroy avec sa tour superbement restaurée construite par Laurent de Gorrevod, conseiller des ducs de Savoie et de Charles Quint. Cette illustre propriété abrita aussi la faïencerie de Léonard Râcle, l'architecte de Voltaire et pour la construction du canal, lequel fut aussi urbaniste de la ville et inventeur de génie. Pas de visite de la maison du chanoine Guichelet et de sa charpente incombustible inventée par Léonard Râcle, cet immeuble a dernièrement été vendue par l'Evêché qui en avait fait pendant quelques années la cure de la paroisse. En contrepartie c'était une halte à l'église et des commentaires sur les douze grands tableaux de Nicolas Brenet accrochés aux murs. Lesquels forment un ensemble d'art religieux du XVIIIe siècle unique en France, voire même en Europe. Quelques uns d'entre eux présentés à Paris en 1760 ont valu des critiques acerbes de Diderot. Ainsi « Le baptême du Christ » a valu à Nicolas Brenet de la part du célèbre écrivain, philosophe et encyclopédiste : « n'a-t-on jamais imaginé rien de si pauvre, et de si petit. Quand un artiste n'a rien dans la tête, qu'il se repose... »
Cette visite s'est terminée comme toujours dans la galerie de portraits du salon d'honneur de l'hôtel de ville où l'OT offrait la traditionnelle tarte bressane et le verre de Cerdon. Pour ceux qui auraient raté cette visite de la ville, sachez que la prochaine est prévue le jeudi 17 août à 18 h 30 au départ de l'OT.
La chaleur ambiante de la soirée a défavorisé la première visite de la ville.
La chaleur ambiante de la soirée a défavorisé la première visite de la ville.
La chaleur ambiante de la soirée a défavorisé la première visite de la ville.
La chaleur ambiante de la soirée a défavorisé la première visite de la ville.
La chaleur ambiante de la soirée a défavorisé la première visite de la ville.
La chaleur ambiante de la soirée a défavorisé la première visite de la ville.
La chaleur ambiante de la soirée a défavorisé la première visite de la ville.

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