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Les informations quotidiennes du Journal de Pont-de-Vaux

16 Jan

Les séances mensuelles de SLC cinéma sont en danger.

Publié par RAYMOND Michel

Victor Dos Santos, l'opérateur cinéma de l'URFOL et le projecteur numérique mobile.

Victor Dos Santos, l'opérateur cinéma de l'URFOL et le projecteur numérique mobile.

Les entrées aux séances de cinéma à SLC organisées une fois par mois à la salle des fêtes de Pont-de-Vaux sont en chute libre depuis la rentrée de septembre. A cela une raison principale : la montée en puissance au fil des mois, depuis le 6 mars 2013, date de son ouverture, du multiplexe Cinémarivaux à Mâcon avec 11 salles de 110 à 420 places représentant un total de 2 100 places. « Fin 2014, nous étions à 550 400 entrées. Nous pensions à l'ouverture faire 400 000 entrées en années favorables. Nous attendons le millionième spectateur est prévu pour le mois de févrie 2015 » jubile Guillaume Fourrière, le directeur de ce multiplexe, lequel voit ses objectifs largement dépassés.
Inutile de dire qu'à SLC on fait grise mine. En premier Jean Porcheret qui anime la section cinéma depuis le début. « Nous avons fait 19 entrées pour « Lucie » le 16 septembre, 13 pour « Bon rétablissement » le 14 octobre, et 35 pour « Samba » le 27 novembre ». Même écho pour les deux seules séances enfants de fin d'après-midi du premier trimestre avec « L'incroyable histoire de Winter le dauphin 2 » comptant 27 entrées le 14 octobre et « Roi plumes » avec 7 entrées le 27 novembre. Ce premier trimestre est donc très mauvais et dans la continuité des baisses observées les deux années précédentes où SLC cinéma avait enregistré une moyenne de 59 spectateurs sur 2011-2012 et de 33 spectateurs sur 2012-2013. Malgré tout, une certaine embellie était enregistrée aux séances du 9 janvier qui ont accueilli 87 spectateurs pour « La famille Bélier » et 23 enfants pour la séance de fin d'après-midi. Mais est-ce durable ? Rien n'est moins sur.
Du coup l'équilibre financier des séances de cinéma est remis en question sachant que toutes les recettes sont directement encaissées par l'URFOL (Union Rhône-Alpes des fédérations des oeuvres laïques), le prestataire de ce service qui reçoit en outre une subvention des collectivités territoriales (commune et communauté de communes de Pont-de-Vaux) qui s'élève à 169 euros par projection, soit 1 183 euros pour sept séances sur l'année. Ces recettes ne couvrent pas les frais car depuis mars 2013, cette association doit amortir un coût d'investissement de 70 000 euros dans l'un des projecteurs numériques qu'elle envoie à Pont-de-Vaux. Les problèmes de rentabilité de chaque point de projection seront certainement abordés lors d'une réunion qui se tiendra le 26 janvier prochain qui se tiendra à l'URFOL au siège de Caluire. Mais on peut dire dès à présent que sans concours de nouveaux financements publics l'avenir des séances de cinéma à Pont-de-Vaux est menacé.
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