Le comité de gestion du boulodrome a remercié ses partenaires.

Pour remercier de leur soutien les élus, sponsors et bénévoles, le comité de gestion du boulodrome des Nîvres organise chaque année un « gentleman » de boules où sont confrontés les invités en toute amitié au cours de parties de boule lyonnaise et de pétanque. Ces rencontres sont suivies en soirée d'un buffet. L'an dernier, cette manifestation n'a pas eu lieu car la nouvelle commission d'organisation n'était pas en place. C'est pourquoi Alain Broyer, le nouveau président, et le bureau du comité, ont organisé lundi soir au bar du boulodrome une réception à laquelle étaient conviés les partenaires précités. Au delà de cette réunion empreinte de convivialité, c'était l'occasion pour le président de présenter des doléances.

L'allocution de ce dernier a porté sur la vie du boulodrome depuis sa mise en service en 2001. Il a souligné le rôle primordial dans sa construction de René Serve, premier président du comité de gestion, qui était parmi les invités avec Dominique Sallet, son successeur. Alain Broyer a aussi expliqué qu'à la suite de la disparition de l'amicale boule pontévalloise, trois sociétés se retrouvaient seules pour gérer cet équipement : les amicales de Chevroux et Saint-Etienne-sur-Reyssouze, pour la lyonnaise, et la Pétanque pontévalloise. Il a rappelé que l'an dernier, le boulodrome avait frôlé la fermeture par manque de bénévoles et que les finances du comité de gestion étaient tendues. « Nous n'avons pas de licenciés et le fonctionnement demande beaucoup d'heures de bénévolat ». Il a profité de la présence de plusieurs élus pour lancer un appel aux collectivités territoriales. « Au bout de seize années de fonctionnement le boulodrome a besoin d'un sérieux rafraichissement, voire d'un entretien plus conséquent. Le maintien des activités gérées par nos associations, c'est la vie des commerces et des communes. Il est nécessaire de conserver cette structure en bon état de fonctionnement » a-t-il conclu en annonçant qu'il attendait le lundi 13 mars la visite des représentants de la nouvelle communauté de communes auxquels il ne manquera pas de présenter des doléances latentes depuis plus d'un an.