Gorrevod : un deuxième blocage de l'école communale par des parents d'élèves mécontents.

Prévenir c'est guérir. Bien que la guérison ne soit pas prévue dans l'immédiat, les parents d'élèves de Gorrevod semblent avoir repris cette maxime à leur compte depuis quelques mois en organisant des mouvements colère dans leur école communale pour lutter préventivement contre la menace de fermeture de la 4ème classe qui pèse sur cet établissement.

Tout a commencé le mercredi 7 février au matin avec le blocage intérieur de l'école par les parents d'élèves. « Depuis nous avons rencontré l'inspecteur qui nous a expliqué son topo et nous lui avons exposé nos griefs, mais depuis rien n'a bougé, il n'y a pas de changement dans l'attitude de l'Education nationale. On ne va pas attendre qu'on nous annonce la fermeture pour réagir. D'autant qu'un programme de construction prévoit à Gorrevod dans quelques mois vingt-quatre logements neufs et qu'on sait déjà qu'il apportera des familles supplémentaires dont les enfants iront dans notre école » expliquait Stéphanie Joyeusaz, l'une des mamans présentes, avec Séverine Joly et Sandra Domy, lundi matin pour un deuxième blocage de l'école, à l'extérieur cette fois, qui traduisait de nouveau le mécontentement des parents d'élèves qui étaient une trentaine dès 8 h 30 pour manifester leur désaccord ». . « On a envoyé des courriers au mairies, au minisitre, aux parlementaires, et on a organisé en février dernier une pétition qui a recueillie plus de 700 signatures. Si on n'est pas entendus aujourd'hui, on poursuivra nos actions dans les jours qui viennent » assure Séverine Joly qui est aussi président du Sou des écoles.

Parallèlement a cela, le maire Henri Guillermin a envoyé une lettre au DASEN (directeur académique des services de l'Éducation nationale) de l'Ain pour exposer le projet de construction de 24 nouveaux logements, mais il semble que ce dernier demande des pièces pour étayer le dossier. « On voudrai avoir une année tranquille pour notre 4ème classe en attendant que les nouveaux logements sortent de terre, pour éviter un chamboulement à nos enfants, un effet de yoyo produit par des changements d'enseignants que nous souhaitons tous garder » concluaient en choeur nos interlocutrices.