Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Les informations quotidiennes du Journal de Pont-de-Vaux

24 Mar

La Truchère était le lieu des assises annuelles de l'association Apiculteurs sans frontières.

Publié par RAYMOND Michel

La Truchère était le lieu des assises annuelles de l'association Apiculteurs sans frontières.
L'association Apiculteurs sans frontières qui regroupe des apiculteurs professionnels et amateurs dans le monde entier, a tenu ses assises annuelles samedi dernier à La Truchère. Cette journée se déroulait en trois temps. C'était tout d'abord l'inauguration du rucher pédagogique partagé en présence de Cécile Untermaier, députée de Bresse, accompagnée de Colette Beltjens, conseillères départementale du canton de Tournus, et Phlippe Beligné, maire de La Truchère. Terrain sur lequel une dizaine d'arbres mellifères ont été plantés. Ces arbres seront butinés par les abeilles à proximité des ruches qui se trouvent sur le site. C'était ensuite en fin de matinée l'assemblée générale en mairie suivie dans l'après-midi des travaux des commissions : projets à l'étranger, manifestations nationales et internationales, communication et liens avec les autres associations, pour des actions sanitaires, de ruchers pédagogiques partagés et des travaux sur les conditions environnementales.
Cette journée était animée par Yves Rondelet, président d'Apiculteurs sans frontières, qui réside à Fragnes- La Loyère, près de Chalon-sur-Saône. En ouverture d'assemblée générale, ce dernier a déclaré : « je tiens, cette année, à remercier tous les membres. Nous approchons la centaine pour 2018. Je tiens aussi à remercier toutes les personnalités qui nous encouragent et agissent en faveur des abeilles, de la biodiversité, de la vie sur nos communes et notre planète. Je tiens aussi à ce que ce rapport moral ne soit pas une simple formalité, qu'il permette à chacune et chacun de réfléchir et se positionner par rapport à des orientations nouvelles que nous avons prises et accentuées depuis quelques années. Les projets outre-mer de développement de l'apiculture et par l'apiculture restent une base essentielle. Mais maintenant nous répondons à des demandes locales, on étudie les conditions locales, on apprend; on recherche les compétences locales, on communique; on échange. On construit avec nos partenaires dès le départ sur le principe de la réciprocité mais pas la symétrie : sachant que nous fonctionnons sur le bénévolat et que nos partenaires attendent aussi des retombées concrètes. Mais tous les projets apicoles deviendraient illusoires et caducs si l'abeille venait à disparaître. On pourrait se dire qu'on « a bien le temps » ou qu' on « en est pas encore là ». Ce serait s'illusionner, et pire, entretenir l'illusion. Nous avons résolument pris le parti d'un engagement concret en faveur de la biodiversité nécessaire aux abeilles, de la sauvegarde des abeilles et autres pollinisateurs, de la jeunesse d'aujourd'hui qui mérite qu'on ouvre, tous, les yeux sur son avenir, et des générations ultérieures. L'organisation de l'espace géographique à toutes les échelles doit prendre en compte les abeilles et c'est surtout à l'échelle locale que nous pouvons agir. Apiculteurs sans frontière ne va pas seule sauver le monde. Les liens établis avec de multiples institutions (universitaires, scientifiques, humanitaires, autorités locales...) font que nous privilégions bien sûr les apiculteurs et leurs différentes organisations et tous ceux qui souhaitent devenir apiculteurs, planteurs de fleur, amis des abeilles... »

Archives

À propos

Les informations quotidiennes du Journal de Pont-de-Vaux